Proverbes indiens, page 3

Et Dieu dit : "Je me cacherais dans le cœur de l'homme ; c'est le seul endroit où il oubliera de me chercher."

L'amour du méchant est plus dangereux que sa haine.

Tu peux sonder la profondeur d'un puits ; la profondeur de l'esprit est insondable.

De sa mère on sèvre l'enfant par du riz ; de sa mère on sèvre la jeune fille par un mari.

On peut fendre un rocher ; on ne peut pas toujours attendrir un cœur.

Pour cultiver l'amitié entre deux êtres, il faut parfois la patience de l'un des deux.

Une femme sans mari est un champ sans pluie.

Chaque européen qui vient en Inde apprend à avoir de la patience s'il n'en n'a pas et la perd s'il en a.

N'accuse pas le puits d'être trop profond. C'est ta corde qui est trop courte.

Une fausse amitié est comme un banc de sable.

Celui qui n'a ni vache, ni veau, dort bien.

L'or te donne la terre, la terre te donne l'or.

Bonne épouse et santé sont les meilleures richesses d'un homme.

Le juste doit imiter le bois de santal : il parfume la hache qui le frappe.

L'homme qui pardonne à son ennemi en lui faisant du bien ressemble à l'encens qui embaume le feu qui le consume.

L'homme vertueux doit imiter l'arbre de santal qui, lorsqu'on abat, parfume la hache qui le frappe.

Le chagrin de la mort d'un époux dure six mois ; on ne se console jamais de la mort d'un enfant.

Malgré sa fragilité, la liane résiste au poids de la calebasse.

Il n'y a rien de si éloquent que la queue d'un serpent à sonnettes.

N'appelle pas tout le village pour faire tourner ton moulin à huile.

La perle est sans valeur dans sa propre coquille.

Nul ami tel qu'un frère ; nul ennemi comme un frère.